"La France compte actuellement 18 régions, mais la délimitation de ces espaces est principalement basée sur des critères politiques, historiques et économiques, négligeant les aspects écologiques et sociétaux. Cela a conduit à un sentiment de dépossession chez les habitants des régions, comme en témoigne le taux d'abstention record lors des élections régionales en 2021. L'urbanisation croissante, résultat de ce découpage, soulève des préoccupations quant à l'impact sur l'environnement et les conditions de vie. A cela s’ajoute l’accentuation des événements climatiques et les projections mondiales qui ne vont pas dans le sens d’une quelconque amélioration. Face à ces défis, le biorégionalisme émerge comme une alternative prometteuse, en considérant les caractéristiques écologiques et historiques d'un lieu pour un aménagement durable et résilient, en collaboration avec les communautés locales. De son côté, le biomimétisme propose de s'inspirer des processus naturels pour concevoir des solutions respectueuses de l'environnement. En croisant ces deux approches, une nouvelle perspective émerge : la bio-inspiration territoriale. C’est en ce sens que je me suis posée la question suivante : en quoi le Vivant inspire-t-il l'approche biorégionale ?"
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