mémoire de diplôme : L'imaginaire de la ville

Par
Direction : Simon HENIN (d')

Concevoir un service public de voiture électrique à énergie solaire revient à se poser la question de l’émergence des mobilités urbaines. Comment se fait-il que la trottinette soit en train de supplanter le SUV en centre-ville ? Comment se fait-il que l’automobile décline au moment-même ou près de 80% de la population mondiale s’installe dans une zone urbaine ? Les vélos, les vélos-cargos, les minibus électriques, les gyropodes, les rollers, les tramways, les busways, les chaussures à roulette et autres snikers de ville fleurissent partout dans les zones apaisés comme dans les quartiers périphériques. A l’orée des années 2020, avoir son service public de vélo en libre-service devient la marque d’une ville moderne, un peu comme les services de taxi et le téléphone l’étaient il y a un siècle. La ville elle-même ne va plus se définir comme un « ventre », mais comme un organisme actif. Elle va vouloir se mettre à exploiter ses propres énergies locales durables pour devenir productrice nette d’énergie afin d’offrir de nouveaux services de mobilités à ses habitants. Sous la poussée du défi écologique, les énergies renouvelables cherchent à pallier l’énergie nucléaire comme le moteur thermique des voitures. L’électricité s’impose comme la source d’énergie des nouvelles mobilités. Comment ça se fait ? Quels sont les principes dynamiques qui ont joué pour faire émerger ces phénomènes ? Dans cette première partie, je vais poser les visions de la mobilité. Je vais développer quatre mouvements historiques qui sont pour moi phares et qui expliquent l’émergence des nouvelles mobilités.