"Ce mémoire est donc né d’un désir d’être de bon conseil pour le service public, par et grâce au design, pratique sensible dont la théorisation est toujours ratée. Après avoir étudié les recours aux cabinets de conseil et leurs réponses techniques et prétendument objectives, j’interroge les apports du design, en ce qu’il place la relation et la subjectivité (entre le commanditaire et les prestataires, entre les parties prenantes, entre la société et le projet), au coeur de sa réussite. Je conclus sur la nécessité de dépasser le clivage du technique et du créatif, du sensible et du froid, afin de prendre soin des services publics, dans la lignée des théories du care et de Carol Gilligan qui n’oppose pas le care à la justice mais qui les pense de concert. "

Mots clés

Conseil, service public, éthiques du care, prestations intellectuelles, design, objectivité, relation