L' Atelier d'été immersif au renommé Domaine de Boisbuchet @boisbuchet sera animé par Miriam Josi et Stella Lee Prowse @alea_work, anciennes du ENSCI Msc NID .
Les participants travailleront avec le mycélium (structure racinaire des champignons) célébrant ses temporalités pour révéler des opportunités de design éphémère. Ce sera une semaine d'expérimentation et de réflexion au-delà du laboratoire stérile pour explorer des méthodes de myco-fabrication plus réciproques. Parallèlement, l'atelier inaugurera un laboratoire extérieur expérimental dans le cadre d'une collaboration à plus long terme entre Aléa et Boisbuchet.
Les participants intéressés peuvent contacter Aléa ou Boisbuchet pour plus d'informations.
https://www.boisbuchet.org/fr/tutor/miriam-josi-et-stella-lee-prowse-alea/
Miriam Josi (CH) et Stella Lee Prowse (AU) échangent leurs idées et travaillent ensemble depuis 2012. À cette époque, elles faisaient leurs études en Design de produits à Parsons à New York. Leur curiosité et leur propension à trouver de la beauté dans des endroits inattendus les rapprochent et leur pratique explore la croissance, la décomposition, les déchets et les processus matériels. Elles ont toutes les deux obtenu un Master of Science in Nature Inspired Design à l’ENSCI – Les Ateliers (École nationale supérieure de création industrielle, Paris). Elles ont ensuite fondé Aléa, qui est leur studio commun.
Les recherches que mènent actuellement Aléa explorent un processus unique de myco-fabrication bio-inclusive qui utilise, pour cultiver des créations dans un sol sauvage, le mycélium, le système racinaire des champignons, et des substrats de déchets locaux. L’obtention du prix de la résidence Boisbuchet 2021, leur a permis d’installer leur laboratoire dans la nature afin de tester leurs procédés à taille réelle. Là, elles ont pu planter, cultiver et récolter la première chaise souterraine issue de la myco-fabrication. Ce procédé permet de contourner la stérilisation à forte intensité énergétique et les moules en plastique, et d’examiner le potentiel des capacités régénératrices des mycéliums afin d’assainir les sols in situ et contribuer à nourrir la biodiversité. Leurs recherches actuelles sont soutenues par FAIRE Paris et le Pavillon de l’Arsenal.
Aléa s’efforce d’instaurer une relation plus profonde entre l’environnement naturel et l’environnement bâti, en brouillant les frontières entre les disciplines. Leur mission consiste à adopter une position critique concernant la bio-conception, afin d’éviter une trajectoire d’exploitation et de contrôle de la nature et d’imaginer au contraire de nouvelles façons de faire qui interagissent, s’adaptent et partagent le contrôle et les bénéfices avec un supplément d’humanité.
Crdit photo: Prowse & Josi